Le maire François Vauglin se fait guide d'un jour et vous dévoile son 11ᵉ arrondissement qu'il connait comme sa poche. Une interview passionnée qui vous donnera assurément envie de découvrir ce fabuleux quartier de l'Est parisien.
Dans l'Est parisien, le 11ᵉ arrondissement de Paris est le lieu de toutes les rencontres. Dense, bigarré, le quartier se découvre de jour comme de nuit. Si les noctambules se pressent au comptoir de ses bars et que les esthètes du goût se délectent à la table de ses bons restaurants, le 11ᵉ arrondissement est aussi un quartier culturel, avec sa multitude de théâtres, son Atelier des Lumières et ses animations à destination des petits et des grands Parisiens.
Son maire, François Vauglin, s'est prêté au jeu et devient, le temps d'une interview chez Sortir à Paris, un guide pour nos lecteurs. Il vous fait découvrir son 11ᵉ arrondissement, entre défense de l'artisanat local et mise en lumière de la riche vie associative. Affable, il vous livre également ses (nombreuses) bonnes adresses, vous dévoile les secrets bien cachés dans les cours fleuries et les étroits passages du quartier, ainsi que les projets qui façonneront le 11ᵉ arrondissement de demain.
Sortir à Paris : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
François Vauglin : Je suis François Vauglin, maire du 11ᵉ arrondissement de Paris depuis 2014 - c'est donc mon deuxième mandat. Comme une majorité de Parisiens, je ne suis pas né à Paris, je suis Jurassien d'origine et j'aime retourner dans la forêt du Haut-Jura pour me ressourcer.
Pendant votre temps libre, quelles sont vos sorties culturelles préférées ?
Je suis assez classique, j'aime aller à l'opéra et à la Philharmonie de Paris qui a une programmation éclectique, pas seulement du classique. J'aime aussi découvrir des choses plus pointues qui se trouvent dans mon arrondissement : nous avons la chance d'avoir une offre de plus de 70 lieux de représentations culturelles dans un peu plus de 3,5km². Avec une telle densité, beaucoup de ces salles font 30m² pour 20 places assises, ce qui rend les représentations intimistes et crée un lien unique avec les artistes. Parmi les salles emblématiques, je pense au Théâtre de la Bastille, à la Maison des Métallos, ainsi qu'à un lieu que j'affectionne particulièrement : la Ménagerie de Verre, une salle de danse créée en 1983 par Marie-Thérèse Allier. Tous les ans au printemps, ils organisent un festival de danse contemporaine, Les Inaccoutumés, avec des artistes incroyables.
Quels sont les temps forts de l'agenda du 11ᵉ arrondissement ?
La chose à ne pas manquer, chaque année à la fin du mois de mai, c'est Onze Bouge, le plus grand festival des arts de rue de Paris qui existe depuis 25 ans. C'est un évènement entièrement gratuit qui se déroule dans l'espace public - sur des terrains de sport, dans la rue, sur le parvis de la mairie. Nous organisons également d'autres festivals autour des métiers de l'artisanat, de la céramique, de la photographie et même de la gastronomie avec un festival de la photographie culinaire - organisé il y a quelques années.
Tous les ans en septembre, les habitants peuvent aussi profiter d'une exposition de l’association d’artistes plasticiens Le Génie de la Bastille, une année dans les jardins (le Génie des jardins), l'année suivante dans l’espace public (le Génie en liberté) ; ébouriffant ! Sans oublier les portes ouvertes des ateliers de Ménilmontant, à cheval entre les 11ᵉ et 20ᵉ arrondissements. Enfin, toute l’année avec une programmation spéciale l’été, des cycles de concerts et de conférences culturelles se tiennent à la mairie, avec notamment, à l'heure du déjeuner, des concerts des élèves du conservatoire. Et tout est gratuit !
Si vous deviez décrire le 11ᵉ arrondissement à quelqu'un qui ne le connaît pas encore ?
Le 11ᵉ est l'arrondissement le plus dense de Paris et l'un des plus festifs, mais c'est aussi le plus créatif et celui qui a su garder un vrai lien avec l'artisanat. Cette dimension artisanale existe dans le quartier depuis plusieurs siècles, et nous avons à cœur de conserver cet ADN.
Parmi les lieux à découvrir, vous avez la Cour de l'Industrie aussi appelée aussi Le 37bis (elle se situe au 37 bis rue de Montreuil ndlr), un enchainement de trois cours industrielles où se trouvent 55 ateliers d'artisans - un coutelier, une tapissière, un perruquier qui travaille pour le cinéma et le théâtre, un ébéniste... Il s'y passe des choses extraordinaires, il suffit d'y entrer pour discuter avec un artisan en train de travailler dans la cour, c'est génial.
Quelle est votre plus grande fierté en tant que maire ?
Très certainement l'artisanat dont je vous parlais à l'instant, c'est une fierté d'arriver à le maintenir dans l'arrondissement - surtout avec le prix du foncier à Paris. Sans l'action déterminée de la Mairie, de nombreux artisans auraient été forcés de partir. C'est la Ville qui a racheté la Cour de l'Industrie, ainsi qu'une seconde cour dans le passage des Taillandiers, la Cité des Taillandiers où travaillent désormais 22 artisans. Avec les Ateliers de Paris, situés rue Faidherbe et où officient une quinzaine d'artisans, ce sont près de 100 artisans qui travaillent et fabriquent en plein cœur de Paris !
Des artisans que nous avons d'ailleurs mis en lumière lors de la rénovation de la façade de la mairie du 11ᵉ qui tombait littéralement en ruine, avec des morceaux qui se décrochaient et tombaient en contrebas, sur le trottoir. Aujourd'hui, le bâtiment a retrouvé de sa superbe grâce au travail des tailleurs et tailleuses de pierre qui ont refait les décors et motifs à l'identique. Venez la visiter, découvrir la grande fresque de la salle des fêtes et la salle des mariages ! D'ailleurs, saviez-vous que c'est dans cette salle que s'est réfugié le gouvernement provisoire de la Commune de Paris, après l'incendie de l'Hôtel de Ville ? Chaque année, nous commémorons la chute de la dernière barricade qui se trouvait rue de la Fontaine-au-Roi, en face d'un restaurant doté d'une cave mythique : Vantre.
Un autre projet qui me rend fier, c'est l'ouverture de L'Atelier des Lumières qui est désormais un lieu culturel emblématique de l'arrondissement. Les circuits touristiques classiques ne passaient pas spontanément par le 11ᵉ arrondissement, il a donc fallu faire venir du monde avec un lieu attractif. L'Atelier des Lumières a été une vraie locomotive et a transformé le quartier. Depuis son inauguration, de nombreux bars, commerces et restaurants ont ouvert leurs portes dans ce coin de la rue Saint-Maur, permettant au passage aux gens de découvrir les petites boutiques pointues et les artisans de ce coin sympa de l'arrondissement.
L'une de mes fiertés récentes, c'est aussi la livraison du nouveau square Jules Verne, le seul jardin au cœur de Belleville. Le 11ᵉ arrondissement n'est pas doté de vastes espaces, de grands jardins ou de lieux abandonnés à transformer, alors nous faisons un travail de dentelle qui ne se voit pas forcément mais qui permet de valoriser et requalifier des petits espaces. Le jardin et l'aire de jeux ont été entièrement réorganisés selon les envies des enfants - ils sont les premiers à en bénéficier, après tout ! A l'origine, tous les adultes (conseils de quartier, professionnels de la direction des espaces verts, élus et architectes) s'étaient accordés sur un modèle, mais ce sont finalement les enfants qui ont choisi... tout l'inverse ! Le jour de l'ouverture, le square était noir de monde et les gamins l'ont tout de suite adopté.
Quelles sont les sorties gratuites intéressantes pour les familles ?
Toute la programmation culturelle de la mairie avec, quasiment tous les jours, des animations gratuites pour les familles !
Pouvez-vous nous citer trois acteurs clés qui contribuent à l'art de vivre du 11ᵉ arrondissement ?
En plus de ceux que j'ai déjà évoqués, La Petite Rockette, une ressourcerie très développée qui fonctionne très bien. Ils récupèrent du matériel (vêtements, mobilier, ustensiles variés) et le transforment, dans un souci de contrer la fast fashion et le 'fast design'. Ils ont ouvert un bar-restaurant antigaspi (La Trockette), un atelier de réparation et de vente de vélos de seconde main (La Cycklette) et une boutique de vêtements de seconde main chics mais à prix cassé (La Cadette).
L'association sportive Tatane qui travaille à Belleville. Le 11ᵉ arrondissement est un quartier branchouille et festif, mais c'est aussi un quartier avec une vraie mixité sociale qui fait tout son charme et qui doit résister aux vagues de la gentrification. A Belleville, les habitants et en particulier la jeunesse ont besoin de solidarité et de projets pour se projeter vers l'avenir. Tatane a réussi le tour de force de fédérer les jeunes et les moins jeunes, les garçons mais aussi les filles, autour du football. L'un de leurs concepts est de se jouer des règles, en organisant par exemple des matchs avec une main attachée dans le dos ou bien avec l'interdiction de frapper du pied droit. En jouant avec les règles, ils font passer un message pour le vivre-ensemble, sur l'importance des règles dans la vie en société.
En troisième, je dirais le Théâtre à la Minute, ouvert depuis deux mois dans un local mis à disposition par la Ville, derrière le gymnase Japy. Le concept est super : des mini-spectacles d'une quinzaine de minutes joués dans quatre petites salles différentes, et c'est au public de se déplacer de salle en salle. C'est un concept espagnol génial que la comédienne cubaine-espagnole Miriel Cejas a décidé de ramener à Paris, et ça marche du tonnerre ! Et puis, il y a aussi le Théâtre du Chariot qui vient d'ouvrir !
Allez, je vous en donne un dernier : Merci·Marsha, un bar à cocktails avec des drag queens et une équipe adorable, à côté du Théâtre à la Minute. Ils ont tout de suite été adoptés par le quartier. Dans ma jeunesse, lorsque j'étais encore président d'une association LGBT, tout se passait dans le Marais. Aujourd'hui, le monde LGBT est en train de migrer gentiment vers le 11ᵉ arrondissement, avec notamment la relocalisation de Violette and Co à côté de l'avenue Parmentier et des Mots à la Bouche à côté du square Maurice Gardette, deux librairies engagées.
Avez-vous des restaurants à recommander dans le 11ᵉ arrondissement ?
Je suis un grand gourmand, et ce qui est génial avec ce quartier, c'est qu'il y en a pour toutes les envies ! Le restaurant bistronomique Gibon, situé à côté de la mairie, est quasiment devenu ma cantine ; j'aime aussi Eunoé qui se trouve pas loin, Petit Nuage et Fulgurances, rue Alexandre Dumas, avec son concept de chefs en résidence. Pendant six mois, un chef est invité à faire découvrir sa cuisine - une manière pour ces chefs de talent de mettre un pied à l'étrier avant de lancer leur propre restaurant.
Sans oublier Sélune, rue de Montreuil, et sa cheffe Bérangère Fagart qui est également co-présidente de la Communauté Ecotable, une association de restaurateurs qui s'engagent pour l'environnement en privilégiant la cuisine de saison, les circuits courts, le bon sourcing des produits, etc. La carte de Sélune est courte, de pleine saison et propice aux belles découvertes ; le tout dans un lieu magnifique.
L'une de mes fiertés en tant que maire, c'est aussi le nombre de restaurants étoilés dans l'arrondissement, qui est passé de trois à sept. Le chef Jacky Ribault a été l'un des premiers (avec son restaurant Qui Plume la Lune ndlr), tout comme Septime qui est là depuis une quinzaine d'années. Depuis, je suis allé chez Amâlia - c'est extraordinaire, ils ont mis la barre très haut, et j'aime beaucoup Géosmine et son chef Maxime Bouttier qui est très inventif, Automne et FIEF... mais j'en oublie plein d'autres !
Quel est le circuit parfait pour une balade dans le 11ᵉ arrondissement ?
Plusieurs circuits sont possibles ! Pour une visite du 11ᵉ sur le thème de l'artisanat, partez de la place de la Bastille, empruntez par le passage du Cheval Blanc et la cour Damoye où se trouve un torréfacteur de café sympa, puis direction la rue de la Roquette pour un arrêt obligé dans les quatre manufactures d'Alain Ducasse - le café, le chocolat, la glace et le biscuit. Poursuivez par le passage Lhomme qui est un petit bijou, avant de découvrir la Cité artisanale des Taillandiers que j'évoquais plus tôt.
Vous pouvez aussi faire un circuit street-art. Les street artistes ont créé des œuvres incroyables sur les murs du quartier de Belleville, mais aussi rue Oberkampf et rue de la Fontaine-au-Roi, entre la rue Saint-Maur et la rue Morand. Ce sont des collectifs qui gèrent ces œuvres, dont une qui me tient particulièrement à cœur et qui se trouve sur le mur d'un logement social, au 7 rue Desargues. Il s'agit d'une œuvre posthume de Hyuro d'une trentaine de mètres de haut, réalisée d’après l’esquisse originale de l’artiste par Escif et Axel Void, en son hommage.
C'est une œuvre émouvante, absolument magnifique, qui compte pour la valorisation de l'espace public. Belleville est le district urbain le plus dense d'Europe, avec un niveau de densité qui approche celui des centres de mégalopoles comme Manhattan ou Shanghaï. C'est pour faire comprendre aux gamins qui vivent dans des petites surfaces qu'il y a de beaux endroits dehors, dans leur quartier, que l'on piétonnise à tour de bras et que l'on soutient ce genre de projets.
Pour en revenir à la balade idéale dans le 11ᵉ arrondissement, il faut commencer par la place de la Bastille, passer par la rue de la Roquette, le passage Thiéré, le passage Lhomme et la rue des Taillandiers où vous jetez un coup d'œil au travail des artisans, avant de vous rendre sur la rue de Charonne. Vous la remontez en flânant, et si c'est un mercredi après-midi ou un samedi matin, vous vous arrêtez sur le marché 100% bio de la place du Père-Chaillet, un petit marché de quartier magnifique, avec un formidable poissonnier que je vous recommande. Vous êtes déjà quasiment à la mairie dans laquelle vous faites un petit tour, avant de vous arrêter pour déjeuner chez Eunoé. Direction ensuite L'Atelier des Lumières, puis petite pause désaltérante dans l'un des bars de la rue Saint-Maur avant d'enchainer sur une partie de foot en compagnie des jeunes de l'association Tatane, à Belleville !
Quel est le souvenir qui vous a particulièrement marqué en tant que maire ?
C'est une réponse attendue, mais je dirais le passage de la flamme olympique, l'année dernière. C'était le 15 juillet et nous avions prévu un spectacle et un bal populaire sur le parvis de la mairie. Il devait être autour de 16h et personne n'était là, les rues étaient vides. Mais dix minutes avant le passage de la flamme, la place Léon Blum et la rue de la Roquette se sont remplies, comme si tous les gens s'étaient donné le mot, c'était noir de monde ! Ensuite, tout le monde a dansé au bal dans une ambiance festive, c'était un très joli moment.
Un souvenir plus personnel, c'est ma montée en haut de la colonne de Juillet, sur la place de la Bastille. En entrant dans le bâtiment, vous réalisez qu'il est suspendu au dessus du canal Saint-Martin qui passe en dessous ! C'est un lieu émouvant, une nécropole en commémoration des citoyens tués durant les Trois Glorieuses, en juillet 1830. Une fois tout en haut, vous avez une vue fantastique, mais il ne faut pas avoir le vertige !
Quels sont les grands projets à suivre dans le 11ᵉ arrondissement ?
Vous allez trouver que je parle beaucoup de Belleville, mais un projet qui me tient vraiment à cœur, c'est la reconstruction du gymnase Maurice Berlémont, rue de l'Orillon, qui a brûlé il y a deux ans. Il y a un tel besoin d'équipements sportifs dans le quartier que nous allons doubler sa surface en ajoutant un second niveau.
L'autre grand projet, c'est l'inauguration de MurMure, au 69 boulevard de Charonne, un lieu à destination des professionnels du son dans une ancienne station électrique - un bâtiment en béton avec des sous-sols immenses, une grande nef et en son centre, une grande percée avec une hauteur de cathédrale surmontée d'une verrière. Inutilisé, le lieu a été rendu par Enedis à la Ville, qui a fait un appel à projet dans le cadre de 'Réinventer Paris'. Bientôt, le sous-sol accueillera des petits studios entièrement isolés des bruits extérieurs comme le métro et dotés d'un équipement à la pointe, ainsi qu'une grande salle pour enregistrer des orchestres symphoniques - ce qui n'existe pas dans Paris intramuros ! Le chantier est colossal mais bientôt terminé, et MurMure devrait ouvrir d'ici la fin de l'année.
Voyez-vous des choses à améliorer dans le 11ᵉ arrondissement ?
La végétalisation et la piétonnisation de l'espace public, avec la création de petits îlots calmes, verts et piétons - à l'image de ce qui a été fait sur un segment de la rue Oberkampf.
Y a t-il un arrondissement parisien ou une ville francilienne que vous appréciez en particulier ?
Montreuil, qui me fait sociologiquement penser au 11ᵉ arrondissement avec une vraie mixité sociale. Certaines de nos problématiques sont d'ailleurs analogues, comme celle de la gentrification, du maintien du parc social, du fait de préempter les commerces afin de conserver l'artisanat. Et il s'y passe plein de choses sympas !
Concernant la préemption, il y a vingtaine d'années encore, certaines rues du 11ᵉ arrondissement étaient prises d'assaut par les grossistes textiles. Le paroxysme, c'était en 2007 avec plus de 630 grossistes, ce qui avait complètement stérilisé le quartier. La Ville a donc préempté de nombreux rez-de-chaussée, afin de réinstaller de la diversité commerçante et de l'attractivité, notamment rue de la Folie-Méricourt, rue Popincourt et sur certains segments du boulevard Voltaire et de l'avenue Parmentier.
Est-ce qu'il y a un sujet que l'on n'a pas évoqué et qui vous tient à cœur ?
Encore un projet à Belleville, la maison Sport-Santé ! Le tissu associatif est très riche dans le 11ᵉ arrondissement, on se bat pour le préserver. Des associations font vraiment un travail extraordinaire, je pense notamment aux associations engagées sur les problématiques de santé mentale, comme la Maison Perchée, une structure fantastique et surtout indispensable pour les jeunes. Pendant le Covid, on s'est rendu compte que les jeunes se prenaient de plein fouet ces problématiques de santé mentale sans qu'il y ait réellement des lieux qui leur soient réservés. Ils ont donc imaginé ce lieu non-médicalisé qui repose sur le principe des groupes de parole pour des jeunes borderline, bipolaires et schizophrènes, qui peuvent ainsi échanger entre eux, partager leur parcours, et banaliser la maladie aussi.
Je pense aussi au 190, un centre de santé sexuelle qui fait un travail de prévention très important, ou encore la Maison Chemin Vert et ses médecins, infirmiers et psychologues qui font un boulot irremplaçable.
Que diriez-vous à nos lecteurs pour leur donner envie de (re)découvrir le 11ᵉ arrondissement ?
Le 11ᵉ est un arrondissement authentique qui a conservé son âme - et même ses âmes, pour souligner sa mixité. Les gens connaissent son aspect festif, mais je les invite à découvrir ses artisans et son monde associatif. Il y a ici une solidarité incroyable et c'est d'ailleurs une chose qui m'a frappé après les attentats - de nombreuses personnes se sont portées volontaires pour aider les autres - mais aussi durant le Covid. Donc, venez dans le 11ᵉ arrondissement, vous allez rencontrer des gens extraordinaires !
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Credits:
Photos : SORTIRAPARIS | Mairie du 11ème arrondissement de Paris | La Maison des métallos, Etablissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) maisondesmetallos.paris | La Maison Perchée maisonperchee.org